Les années passent, nous vieillissons tous. Nos grands-parents, nos parents ou autres proches deviennent âgés ; ils perdent en autonomie, peuvent tomber malades ou connaître un handicap. Tout naturellement, nous devenons leurs aidants familiaux. C’est une foule de questions qui s’imposent à nous : quelles démarches ? Quelles aides ? Quel statut ? Voilà pourquoi nous vous proposons nos meilleurs conseils pour devenir aidant familial. Vous pouvez aujourd’hui devenir l’aidant familial de votre proche tout en étant reconnu. Vous pourrez continuer, ou non, votre activité professionnelle selon votre situation. Nous vous indiquons l’ensemble des démarches à réaliser selon votre cas. Faisons le point sur ce statut encore méconnu du grand public.
Qu’est-ce qu’un aidant familial ?
Un aidant familial représente un membre de la famille de la personne aidée. Cet aidant apporte de l’aide à son proche dans les tâches du quotidien, les soins de santé ou tout autre besoin de la vie courante. Depuis 2015, cette notion s’est élargie : l’aidant peut être un membre de l’entourage proche (un voisin, un ami). On parle alors de proche aidant. L’aidé peut être un enfant, un conjoint, un parent, un ami, un voisin…
L’aidant familial ou proche aidant n’est pas considéré comme un professionnel et ne perçoit donc aucune rémunération en échange de l’aide apportée. Il propose ainsi gracieusement son soutien à la personne dépendante. Les aidants ou la personne aidée peuvent cependant percevoir des allocations ou des aides spécifiques. Ces aides financières dépendront de la situation de l’aidé : vieillissement, maladie, situation de handicap.
Quel est le statut du proche aidant ?
Votre rôle de proche aidant peut être officiellement reconnu au niveau administratif. C’est le Conseil Départemental qui s’en charge. Ceci vous aidera à être pleinement considéré lors d’une décision concernant votre proche et pour bénéficier d’aides proposées par l’État. Comment s’y prendre ?
Envoyez une attestation sur l’honneur via une lettre recommandée avec accusé de réception au Conseil Départemental. Précisez le lien avec le proche aidé, sa pathologie, l’aide que vous lui apportez, le nombre d’heures dédiées à cette aidance ;
Joignez-y, si possible, un certificat médical attestant de la nécessité de votre aide ;
Rajoutez tout document mentionnant la réduction ou l’arrêt de votre activité professionnelle en faveur de la personne à aider.
Le décret de la loi pour l’adaptation de la société au vieillissement (ASV) a officialisé le statut d’aidant familial et ses droits : celui à l’assurance vieillesse du parent au foyer, une retraite à taux plein à partir de 65 ans, des trimestres supplémentaires pour les aidants d’enfant handicapé…
Ce décret donne également la possibilité aux aidants de se former aux techniques nécessaires à la gestion de certaines maladies ou de handicaps. La loi ASV met tout en œuvre pour permettre aux personnes âgées de rester le plus longtemps possible à domicile.
Quel est le rôle du proche aidant ?
L’aidant familial aide la personne dépendante pour une partie ou la totalité des actes de la vie courante. Ses missions sont variées et dépendent de chaque situation. Cela peut-être :
Organiser le planning des intervenants à domicile ;
Accompagner aux rendez-vous médicaux ;
Réaliser les tâches administratives…
Devenir aidant provoque un impact sur la vie de l’aidant
Devenir aidant est une décision très complexe qui demande un énorme investissement tant physique que moral. L’aidant familial doit concilier sa vie personnelle, sa vie professionnelle et son rôle d’aidant. Ceci demande beaucoup de temps et d’énergie et influe donc sur les différents pans de vie du proche aidant. Ce dernier a alors moins de temps à consacrer à son travail, à sa famille, à ses loisirs, à ses proches… Moralement, c’est une épreuve compliquée à vivre.
Les aidants connaissent également une accumulation de fatigue au fil du temps ; certains vont même jusqu’à l’épuisement et au burn-out. Le stress engendré par cette « double vie » peut amener à la naissance de problèmes de santé : stress chronique, maux de dos, migraines à répétition, dépression, troubles du sommeil… Cette situation conduit également beaucoup d’aidants à l’isolement, n’ayant plus le temps de partager du temps avec leurs proches.
Quelle différence entre aidant naturel vs aidant familial ?
Les notions d’aidant familial et d’aidant naturel ont pu être confondues et mal interprétées. Si l’aidant familial avait jusque-là un lien de parenté avec son proche (parent, enfant, oncle, cousin, frère, grands-parents…),l’aidant naturel n’en avait justement pas.
Vous êtes donc l’aidant naturel de la personne si vous êtes un voisin, un ami et que cette dernière vous a demandé de l’aider dans son quotidien en palliant sa perte d’autonomie. Aujourd’hui, le terme de « proche aidant » regroupe ces différents types d’aidance sans distinction.
Qu’est-ce qu’un aidant familial ?
Un aidant familial représente un membre de la famille de la personne aidée. Cet aidant apporte de l’aide à son proche dans les tâches du quotidien, les soins de santé ou tout autre besoin de la vie courante. Depuis 2015, cette notion s’est élargie : l’aidant peut être un membre de l’entourage proche (un voisin, un ami). On parle alors de proche aidant. L’aidé peut être un enfant, un conjoint, un parent, un ami, un voisin…
L’aidant familial ou proche aidant n’est pas considéré comme un professionnel et ne perçoit donc aucune rémunération en échange de l’aide apportée. Il propose ainsi gracieusement son soutien à la personne dépendante. Les aidants ou la personne aidée peuvent cependant percevoir des allocations ou des aides spécifiques. Ces aides financières dépendront de la situation de l’aidé : vieillissement, maladie, situation de handicap.
Quel est le statut du proche aidant ?
Votre rôle de proche aidant peut être officiellement reconnu au niveau administratif. C’est le Conseil Départemental qui s’en charge. Ceci vous aidera à être pleinement considéré lors d’une décision concernant votre proche et pour bénéficier d’aides proposées par l’État. Comment s’y prendre ?
Envoyez une attestation sur l’honneur via une lettre recommandée avec accusé de réception au Conseil Départemental. Précisez le lien avec le proche aidé, sa pathologie, l’aide que vous lui apportez, le nombre d’heures dédiées à cette aidance ;
Joignez-y, si possible, un certificat médical attestant de la nécessité de votre aide ;
Rajoutez tout document mentionnant la réduction ou l’arrêt de votre activité professionnelle en faveur de la personne à aider.
Le décret de la loi pour l’adaptation de la société au vieillissement (ASV) a officialisé le statut d’aidant familial et ses droits : celui à l’assurance vieillesse du parent au foyer, une retraite à taux plein à partir de 65 ans, des trimestres supplémentaires pour les aidants d’enfant handicapé…
Ce décret donne également la possibilité aux aidants de se former aux techniques nécessaires à la gestion de certaines maladies ou de handicaps. La loi ASV met tout en œuvre pour permettre aux personnes âgées de rester le plus longtemps possible à domicile.
Quel est le rôle du proche aidant ?
L’aidant familial aide la personne dépendante pour une partie ou la totalité des actes de la vie courante. Ses missions sont variées et dépendent de chaque situation. Cela peut-être :
Organiser le planning des intervenants à domicile ;
Accompagner aux rendez-vous médicaux ;
Réaliser les tâches administratives…
Devenir aidant provoque un impact sur la vie de l’aidant
Devenir aidant est une décision très complexe qui demande un énorme investissement tant physique que moral. L’aidant familial doit concilier sa vie personnelle, sa vie professionnelle et son rôle d’aidant. Ceci demande beaucoup de temps et d’énergie et influe donc sur les différents pans de vie du proche aidant. Ce dernier a alors moins de temps à consacrer à son travail, à sa famille, à ses loisirs, à ses proches… Moralement, c’est une épreuve compliquée à vivre.
Les aidants connaissent également une accumulation de fatigue au fil du temps ; certains vont même jusqu’à l’épuisement et au burn-out. Le stress engendré par cette « double vie » peut amener à la naissance de problèmes de santé : stress chronique, maux de dos, migraines à répétition, dépression, troubles du sommeil… Cette situation conduit également beaucoup d’aidants à l’isolement, n’ayant plus le temps de partager du temps avec leurs proches.
Quelle différence entre aidant naturel vs aidant familial ?
Les notions d’aidant familial et d’aidant naturel ont pu être confondues et mal interprétées. Si l’aidant familial avait jusque-là un lien de parenté avec son proche (parent, enfant, oncle, cousin, frère, grands-parents…),l’aidant naturel n’en avait justement pas.
Vous êtes donc l’aidant naturel de la personne si vous êtes un voisin, un ami et que cette dernière vous a demandé de l’aider dans son quotidien en palliant sa perte d’autonomie. Aujourd’hui, le terme de « proche aidant » regroupe ces différents types d’aidance sans distinction.
.png)
%252520(86).png)
%25252520(94).png)
.svg)
.png){kind=logo}
