Reconnaître et prévenir le burn-out de l’aidant familial

Selon la DREES, 9.3 millions de personnes sont aidants familiaux en France en 2021. Parmi ces aidants, on retrouve 8.8 millions d’adultes, qui, pour la plupart, cumulent leur rôle de proche aidant avec leur activité professionnelle. À force de tout mener de front, les risques de fatigue et d’épuisement augmentent ; allant même jusqu’au burn-out.

Beaucoup d’aidants familiaux ignorent qu’ils le sont, alors comment peuvent-ils se douter qu’ils sont fortement exposés au burn-out ? On vous dit tout sur ce phénomène de société qui se répand. Et l'on vous explique comment reconnaître et prévenir le burn-out de l’aidant familial. Retrouvez également les conséquences du rôle d’aidant familial sur votre santé, à ne pas négliger.

Aidant familial : pourquoi êtes-vous exposé au burn-out ?

L’aidance représente une énorme charge de travail au quotidien ; certains aidés nécessitent même une assistance 24h/24. Mais, l’aidant familial a également sa propre vie à gérer : sa famille, son quotidien, son activité professionnelle. D’ailleurs, on vous donne nos meilleurs conseils pour être aidant familial et travailler en jonglant entre les deux.

Accompagner un proche en perte d’autonomie, malade ou handicapé, représente une grande source de stress et une lourde charge mentale. Vous pensez toute la journée à votre proche âgé en vous demandant si tout va bien. Vous vous épuisez donc psychologiquement. C’est ainsi que beaucoup d’aidants familiaux sont victimes de burn-out. S’ajoute à cela l’épuisement physique : trajets, rendez-vous, repas, toilette…

La dépendance d’un proche fait souffrir

Stress, angoisse, fatigue physique… Et tristesse. Ce n’est pas facile d’assister à la perte d’autonomie de son proche âgé. L’aidant familial doit faire preuve d’une grande empathie, de beaucoup de patience et parvenir à prendre du recul face à la perte d’autonomie physique et/ou mentale de son proche aidé. Il doit également parvenir à prendre du recul face au changement dans sa relation avec son proche.

Burn out aidant familial

En tant qu’aidant familial, vous éprouvez souvent un sentiment de forte culpabilité. Vous vous sentez responsable de votre proche et inefficace en même temps ; pourtant, vous faites de votre mieux pour l’aider. Sur le long terme, certains aidants familiaux ne ressentent plus aucune émotion au fil du temps ; c’est une forme de protection inconsciente. Ceci peut d’ailleurs mener à la maltraitance. D’autant plus si l’épuisement s’en mêle.  

L’épuisement mène souvent au burn-out

En continuant ainsi, vous allez finir par craquer, surtout si vous n’avez personne à qui déléguer quelques tâches du quotidien. Le stress et la fatigue jouent autant sur l’aspect mental que physique et peuvent être à l’origine d’éventuels problèmes de santé. Le burn-out n’est pas facilement reconnaissable par l’aidant familial.  

Le Vidal nous dit du burn-out qu’il représente « un trouble psychologique résultant d’un stress chronique ; il se développe progressivement. Face à la fatigue, au sentiment d’échec, aux difficultés de concentration, les personnes souffrantes en font toujours plus pour tenter de retrouver de la satisfaction. Si le contexte reste compliqué, un cercle vicieux s’installe jusqu’à l’épuisement. »

Les signes du burn-out chez l’aidant familial

Si vous êtes aidant familial, prêtez attention à certains signes avant-coureurs tels que :

  • Fatigue chronique ;
  • Maux de tête à répétition ;
  • Troubles du sommeil, de l’appétit ou digestifs sur une longue période ;
  • Hypertension ;
  • Prise ou perte de poids importante ;
  • Douleurs musculaires ou articulaires…

Psychologiquement, certains signes ne trompent pas non plus :

  • Humeur changeante ;
  • Sentiment de culpabilité ;
  • Isolement et repli sur soi ;
  • Problèmes relationnels ;
  • Tristesse permanente ;
  • Développement d’une addiction (tabac, alcool, nourriture, jeux…) …

Quels signes du burn-out doivent vous alerter ?

Plusieurs situations peuvent également vous alerter sur le risque de burn-out :

L’épuisement physique, psychologique et émotionnel de l’aidant

La fatigue physique provient des tâches que vous assumez en tant qu’aidant familial :  

  • Ne jamais vous reposer : enchaîner les activités personnelles et professionnelles et les tâches liées à votre rôle de proche aidant ;
  • Porter votre proche âgé pour les transferts sans équipement (lit, fauteuil, voiture, douche…) ;
  • Avoir une mauvaise hygiène de vie : troubles du sommeil et de l’appétit vous privant de l’énergie nécessaire…   
aidant familial et personne âgée

La fatigue morale et émotionnelle est une conséquence logique de la charge de « travail » de votre rôle d’aidant familial. Elle engendre :

  • Agressivité et sautes d’humeur laissant l’entourage dans l’incompréhension ;
  • Manque d’empathie et de compassion, notamment envers votre proche aidé ;
  • Disputes avec les membres de votre famille…

Le détachement de l’aidant face au proche aidé et aux autres

La fatigue physique et mentale favorise l’isolement de l’aidant familial. Votre entourage perd l’envie de partager du temps avec vous. Vous vous sentez également incompris et préférez vous isoler. Vous fuyez les sources de conflit au lieu de trouver la solution qui vous permettra de les éviter tout en continuant à rester proches de votre famille et de vos amis.  

Vous ressentez également une perte d’empathie envers votre proche âgé. La maladie, la perte d’autonomie ou le handicap peuvent être très mal vécus par les aidants ; assimilé à un syndrome post-traumatique, vous ne ressentez plus rien envers la dépendance de votre proche.

Une dépréciation de l’aidant familial vis-à-vis de lui-même

Vous voulez faire au mieux, mais vous manquez de temps. Vous avez souvent tendance à vous oublier au profit de votre proche âgé. Malgré votre investissement, vous vous sentez impuissant face à la dépendance de votre proche. Ceci a un fort impact sur votre moral : vous vous sentez incapable de l’aider et vous culpabilisez.  

Si vous êtes un aidant familial salarié, la fatigue, la charge mentale et le stress engendrés par votre rôle d’aidant vous rendent alors moins efficace et productif au travail. Ce qui engendre une autre forme de culpabilité.

Aidant familial : pourquoi êtes-vous exposé au burn-out ?

L’aidance représente une énorme charge de travail au quotidien ; certains aidés nécessitent même une assistance 24h/24. Mais, l’aidant familial a également sa propre vie à gérer : sa famille, son quotidien, son activité professionnelle. D’ailleurs, on vous donne nos meilleurs conseils pour être aidant familial et travailler en jonglant entre les deux.

Accompagner un proche en perte d’autonomie, malade ou handicapé, représente une grande source de stress et une lourde charge mentale. Vous pensez toute la journée à votre proche âgé en vous demandant si tout va bien. Vous vous épuisez donc psychologiquement. C’est ainsi que beaucoup d’aidants familiaux sont victimes de burn-out. S’ajoute à cela l’épuisement physique : trajets, rendez-vous, repas, toilette…

La dépendance d’un proche fait souffrir

Stress, angoisse, fatigue physique… Et tristesse. Ce n’est pas facile d’assister à la perte d’autonomie de son proche âgé. L’aidant familial doit faire preuve d’une grande empathie, de beaucoup de patience et parvenir à prendre du recul face à la perte d’autonomie physique et/ou mentale de son proche aidé. Il doit également parvenir à prendre du recul face au changement dans sa relation avec son proche.

Burn out aidant familial

En tant qu’aidant familial, vous éprouvez souvent un sentiment de forte culpabilité. Vous vous sentez responsable de votre proche et inefficace en même temps ; pourtant, vous faites de votre mieux pour l’aider. Sur le long terme, certains aidants familiaux ne ressentent plus aucune émotion au fil du temps ; c’est une forme de protection inconsciente. Ceci peut d’ailleurs mener à la maltraitance. D’autant plus si l’épuisement s’en mêle.  

L’épuisement mène souvent au burn-out

En continuant ainsi, vous allez finir par craquer, surtout si vous n’avez personne à qui déléguer quelques tâches du quotidien. Le stress et la fatigue jouent autant sur l’aspect mental que physique et peuvent être à l’origine d’éventuels problèmes de santé. Le burn-out n’est pas facilement reconnaissable par l’aidant familial.  

Le Vidal nous dit du burn-out qu’il représente « un trouble psychologique résultant d’un stress chronique ; il se développe progressivement. Face à la fatigue, au sentiment d’échec, aux difficultés de concentration, les personnes souffrantes en font toujours plus pour tenter de retrouver de la satisfaction. Si le contexte reste compliqué, un cercle vicieux s’installe jusqu’à l’épuisement. »

Les signes du burn-out chez l’aidant familial

Si vous êtes aidant familial, prêtez attention à certains signes avant-coureurs tels que :

  • Fatigue chronique ;
  • Maux de tête à répétition ;
  • Troubles du sommeil, de l’appétit ou digestifs sur une longue période ;
  • Hypertension ;
  • Prise ou perte de poids importante ;
  • Douleurs musculaires ou articulaires…

Psychologiquement, certains signes ne trompent pas non plus :

  • Humeur changeante ;
  • Sentiment de culpabilité ;
  • Isolement et repli sur soi ;
  • Problèmes relationnels ;
  • Tristesse permanente ;
  • Développement d’une addiction (tabac, alcool, nourriture, jeux…) …

Quels signes du burn-out doivent vous alerter ?

Plusieurs situations peuvent également vous alerter sur le risque de burn-out :

L’épuisement physique, psychologique et émotionnel de l’aidant

La fatigue physique provient des tâches que vous assumez en tant qu’aidant familial :  

  • Ne jamais vous reposer : enchaîner les activités personnelles et professionnelles et les tâches liées à votre rôle de proche aidant ;
  • Porter votre proche âgé pour les transferts sans équipement (lit, fauteuil, voiture, douche…) ;
  • Avoir une mauvaise hygiène de vie : troubles du sommeil et de l’appétit vous privant de l’énergie nécessaire…   
aidant familial et personne âgée

La fatigue morale et émotionnelle est une conséquence logique de la charge de « travail » de votre rôle d’aidant familial. Elle engendre :

  • Agressivité et sautes d’humeur laissant l’entourage dans l’incompréhension ;
  • Manque d’empathie et de compassion, notamment envers votre proche aidé ;
  • Disputes avec les membres de votre famille…

Le détachement de l’aidant face au proche aidé et aux autres

La fatigue physique et mentale favorise l’isolement de l’aidant familial. Votre entourage perd l’envie de partager du temps avec vous. Vous vous sentez également incompris et préférez vous isoler. Vous fuyez les sources de conflit au lieu de trouver la solution qui vous permettra de les éviter tout en continuant à rester proches de votre famille et de vos amis.  

Vous ressentez également une perte d’empathie envers votre proche âgé. La maladie, la perte d’autonomie ou le handicap peuvent être très mal vécus par les aidants ; assimilé à un syndrome post-traumatique, vous ne ressentez plus rien envers la dépendance de votre proche.

Une dépréciation de l’aidant familial vis-à-vis de lui-même

Vous voulez faire au mieux, mais vous manquez de temps. Vous avez souvent tendance à vous oublier au profit de votre proche âgé. Malgré votre investissement, vous vous sentez impuissant face à la dépendance de votre proche. Ceci a un fort impact sur votre moral : vous vous sentez incapable de l’aider et vous culpabilisez.  

Si vous êtes un aidant familial salarié, la fatigue, la charge mentale et le stress engendrés par votre rôle d’aidant vous rendent alors moins efficace et productif au travail. Ce qui engendre une autre forme de culpabilité.

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