Être aidant familial : quelles sont les conséquences sur votre santé ?

Être aidant familial : les conséquences psychologiques

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Être aidant familial n’est pas anodin et présente certains risques pour votre santé physique ou mentale. En effet, le rôle d’aidant demande énormément d’énergie et d’investissement ; beaucoup d’entre vous souffrent des conséquences qu’engendre l’aidance.

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L’épuisement moral

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Être spectateur de la perte d’autonomie de son proche n’est pas facile à accepter. L’aspect émotionnel est soumis à rude épreuve, d’autant plus que l’aidant se sent souvent impuissant. La majorité des aidants souhaite gérer seule, veut faire au mieux, et finit par être débordée émotionnellement et moralement. L’aidant a toujours l’impression de ne jamais assez bien faire.

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L’isolement

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L’aidant n’a pas le temps de voir sa famille et sesamis ; ceci met en place une distance qui peut s’amplifier avec le temps. L’entourage manque parfois de compréhension face à l’ami aidant ; certains peuvent penser que l’aidant exagère et s’éloignent de lui. L’isolement et la solitude s’installent peu à peu, invitant les épisodes de déprime.

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La dépression

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Si certaines périodes de déprime sont totalement légitimes en tant qu’aidant, soyez vigilant que ceux-ci ne se transforment pas en dépression. Des symptômes doivent vous alerter :

·      Humeur triste ;

·      Perte d’intérêt pour toute activité ;

·      Fatigue chronique ;

·      Perte de confiance en soi et d’estime desoi ;

·      Sentiment de culpabilité ;

·      Difficultés de concentration ;

·      Troubles de l’appétit et du sommeil ;

·      Idées suicidaires…

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Le burn-out

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La dépression peut aussi mener au burn-out. N’hésitez pas à vous rendre chez votre médecin traitant si vous vous sentez vraiment affaibli physiquement et/ou moralement. Attention, car un burn-out psychologique peut être à l’origine de problèmes de santé tels que l’hypertension, des problèmes cardiaques ou autres pathologies importantes.

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L’angoisse

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C’est très angoissant de voir son proche perdre en autonomie et de constater la dégradation de ses capacités. L’aidant sait pertinemment que l’état de son proche va continuer à se dégrader au fil du temps et cela peut être une énorme source d’angoisse.

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L’aidant a souvent la charge de la gestion globale de la vie du sénior : administratif, organisation, santé, finances… et cela représente une lourde charge mentale qui peut très vite se transformer en angoisse chronique.

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La culpabilité

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La majorité des aidants connait la culpabilité. Les aidants s’en veulent de ne pas pouvoir en faire plus, ont souvent l’impression de ne pas gérer correctement et de manquer de temps. Avec la fatigue, certains perdent patience face à leur proche, ce qui ne fait qu’augmenter le sentiment de culpabilité.

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La peur de la perte

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La peur de la perte génère une angoisse constante qui s’amplifie avec le temps, la perte d’autonomie ou la maladie. En tant qu’aidant, et surtout en tant qu’enfant aidant, on ne peut s’empêcher de penser à la perte future de l’être cher.

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Les conséquences du rôle d’aidant sur la vie quotidienne

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Le rôle d’aidant n’a pas uniquement des conséquences sur la santé physique et mentale. Être aidant a aussi des répercussions sur la vie de tous les jours.

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Un impact sur la relation avec le proche aidé

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Certains aidants arrivent parfaitement à gérer la relation avec le proche aidé. Pour d’autres, cela s’avère plus compliqué, car il n’est pas évident d’être à la fois l’enfant et l’aidant, le conjoint et l’aidant, etc. Cela peut alors perturber la relation et il peut être difficile d’adopter la bonne posture selon les moments.

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La fatigue et le stress peuvent rendre l’aidant plus irritable et nerveux, moins patient, moins à l’écoute, moins empathique et plus autoritaire. Cela attristera forcément le proche aidé déjà fragilisé par son état et viendra polluer la relation avec son enfant, son conjoint, son parent… Il est donc parfois nécessaire de déléguer à des aidants professionnels afin de préserver la relation.

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Un impact sur le cadre familial

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Le rôle d’aidant peut avoir différents impacts sur la vie de famille. En effet, l’aidant a moins de temps à consacrer à sa famille, car il passe tout son temps libre chez la personne aidée. Et lorsqu’il est présent, l’épuisement physique et moral ne lui permet pas de passer du temps de qualité.

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Les aidants étant fatigués, tristes, stressés ou énervés, ils ne sont pas de bonne compagnie pour les membres de leur famille. Ceci dégrade les relations jusqu’à éloigner les personnes les unes des autres, parfois jusqu’à un point de non-retour. C’est parfois l’origine d’un cercle vicieux, car perdre son conjoint à cause de cela engendre encore plus de solitude et de mal-être.

Un impact sur le travail

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Le rôle d’aidant peut avoir des répercussions néfastes sur l’activité professionnelle. La fatigue, le stress, le manque de sommeil, la lourde charge mentale peuvent diminuer l’efficacité et la productivité. Bon nombre d’aidants connaissent également des problèmes organisationnels : retards le matin pour pouvoir aider leur proche…

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Gérer rôle d’aidant et activité professionnelle peut être problématique : demande de jours de congés pour rendez-vous médicaux, pour gérer un proche malade, pour rencontrer le futur employé à domicile… sans compter les aidants qui demandent à passer à temps partiel.

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Un impact sur les relations sociales

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L’aidant passe énormément de temps à accompagner et s’occuper de son proche, en dehors de son activité professionnelle. Il profite du moindre moment de libre et cela ne lui permet pas de passer du temps avec sa famille ou ses amis. Il ne peut pas se détendre, se divertir, partir en vacances et sa vie sociale se voit fortement impactée.

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Un impact sur l’aspect financier

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Beaucoup d’aidants rencontrent des difficultés financières sur le long terme, notamment avec la perte d’autonomie s’amplifiant avec les années.

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Le maintien à domicile coute cher

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En effet, le maintien à domicile coute cher. Les aides financières perçues par les personnes âgées ne couvrent pas toujours la totalité des dépenses engendrées par la perte d’autonomie. C’est tout naturellement que l’aidant aidera son proche âgé à couvrir les dépenses. D’ailleurs, Monka vous explique si privilégier le maintien à domicile est une bonne idée.

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Les aidants ne connaissent pas les aides existantes

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Les aidants ne sont pas toujours informés des aides financières et des dispositifs existants. Ils n’en bénéficient donc pas et assument eux-mêmes la charge de certaines aides techniques ou humaines.

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Les aidants doivent réduire leur temps de travail

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Certaines situations d’aidance demandent un investissement tellement important qu’il peut être indispensable de réduire voire de cesser temporairement l’activité professionnelle. Bien qu’il existe des aides permettant de le faire, l’aidant connait forcément un impact sur ses revenus.

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Être aidant familial : les conséquences physiques

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Les conséquences du rôle d’aidant ne sont pas que psychologiques. Aider une personne âgée, d’autant plus en perte d’autonomie, est très éprouvant physiquement. De plus, beaucoup d’aidants ne sont pas formés aux techniques pour lever un malade, pour le laver, etc.

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L’épuisement physique

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L’aidant s’occupe généralement seul de son proche. Faire la toilette, tenir la personne pour ne pas qu’elle glisse, le lever, le transférer du lit au fauteuil… Autant de tâches physiques qui, sur le long terme, épuisent le proche aidant et engendrent des problèmes de santé physiques.

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Les troubles musculosquelettiques

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Les troubles musculosquelettiques sont directement liés à l’effort physique intense et répété de l’aidant. Plus la perte d’autonomie s’intensifie avec le temps, plus ces troubles augmenteront chez l’aidant s’il décide de ne pas déléguer.

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Les aidants souffrent souvent de douleurs et de gêne dans l’exécution de certains mouvements. Non pris en charge, ces problèmes peuvent engendrer une incapacité à exercer leur activité professionnelle et les handicaper dans la vie quotidienne.

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Les troubles du sommeil

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Le rôle d’aidant est une source de stress qui peut empêcher de dormir ou de bien dormir. Si l’aidant est dans l’obligation de passer la nuit auprès de son proche, il peut être réveillé ou passer des nuits hachées si la personne âgée est agitée.

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Une fatigue trop importante peut également être un obstacle à un sommeil réparateur. Le manque de sommeil a des répercussions sur différents domaines : irritabilité, stress, problèmes de tension, cardiaques, de poids, etc.

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Les troubles gastro-intestinaux

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Saviez-vous que le stress augmentait la motilité intestinale et la sécrétion de fluides ? Ne soyez donc pas surpris de connaitre des troubles gastro-intestinaux tels que diarrhée ou des envies fréquentes d’uriner. N’hésitez pas à consulter votre médecin dès que l’un de ces troubles dure plus de quelques jours.

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Nos conseils pour prémunir l’épuisement des aidants familiaux

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Heureusement, il existe des solutions pour soutenir les aidants et leur permettre de mieux vivre leur rôle de proche aidant.

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Les associations et forums pour échanger

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Le nombre d’associations créées dans le but de soutenir les aidants augmente au fil des années, enmême temps que le nombre d’aidants augmente. Ces associations existent pour informer les aidants des aides existantes, des dispositifs mis en place pourleur permettre de mieux concilier leur vie (personnelle et professionnelle) et leur rôle d’aidant.

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Rencontrez des professionnels et d’autres aidants, bénéficiez d’une écoute, d’une compréhension mutuelle et de conseils pour que votre rôle d’aidant se déroule dans les meilleures conditions. Les forums en ligne sont, quant à eux, accessibles à tout moment pour partager avec d’autres aidants à distance et se soutenir mutuellement.

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Les maisons de répit et les congés pour se reposer

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Il existe différents congés qui permettent aux aidants de souffler et de vivre son rôle d’aidant plus facilement. En tant qu’aidant, renseignez-vous auprès des différentes associations pour connaitre vos droits.

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Les congés pour les proches aidants

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·      Le congé de proche aidant ;

·      Le congé de solidarité familiale ;

·      Le congé de fin de vie ;

·      Le congé de survenue d’un handicap ;

·      Le congé de présence parentale ;

·      Le congé de deuil parental ;

·      Le congé pour l’accompagnement d’un enfant atteint d’une maladie chronique ou d’un cancer ;

·      Le don de jours de congés de la part de vos collègues.

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Les maisons de répit

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Une maison de répit fonctionne de différentes façons. Vous pourrez leur confier votre proche pour pouvoir prendre des congés de votre côté et souffler un peu. Vous pourrez également aller passer un séjour avec votre proche et déléguer sur place pour avoir plus de temps libre.

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Vous pourrez prendre du repos grâce à ces maisons de répit. D’ailleurs, la loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement a instauré un droit au répit pour les proches aidants.

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La thérapie holistique pour travailler sa santé

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Avez-vous déjà tenté de vous faire aider grâce à des thérapies dites douces ? Il existe une multitude de thérapies holistiques pour votre santé d’aidant :

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·      La sophrologie ;

·      L’hypnose ;

·      La kinésiologie ;

·      La réflexologie ;

·      L’aromathérapie ;

·      L’acuponcture, etc.

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Il est important de rappeler que les conséquences du rôle d’aidant sur la santé physique et mentale ne sont pas des moindres. Il est alors de notre devoir de prévenir tous les proches aidants des risques encourus pour leur santé et leur vie au quotidien. Mais c’est aussi pour cela que Monka existe.

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Nous épaulons les aidants et les soutenons au quotidien. Il est important pour nous que tout un chacun puisse être en bonne santé et s’épanouir. Nous privilégions également le maintien d’une bonne relation aidant/aidé, et ceci est possible avec de l’aide. Découvrez sans tarder notre formule d’accompagnement unique et parlons-en ensemble !

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