Duo aidant-aidé : quelles sont les conséquences ?

Nous avons déjà évoqué les conséquences de l’aidance sur l’aspect physique et mental. Dans cet article, parlons plutôt des conséquences d’un point de vue de l’aidé en évoquant les différents besoins qu’il éprouve. Ensuite, tournons-nous du côté de la relation aidant-aidé selon les statuts de chacun. Les aidés ont-ils tous les mêmes besoins malgré des situations différentes ? Que se passe-t-il au sein de la relation entre le proche aidant et le proche aidé ?

6/2/2023

Qui sont les aidants et les aidés ?

Selon une étude menée par Reworldmedia, il est intéressant de constater que les parents et les conjoints sont les personnes les plus aidées puisqu’elles représentent respectivement 39% et32% des aidés. Les enfants aidés représentent tout de même 20% des aidés. Les frères et sœurs, les amis et les voisins représentent des catégories minoritaires. Mais, qu’en est-il des soins apportés pour chacune de ces catégories de personnes en difficulté et des relations aidants/aidés ?

Les différents duos aidants-aidés

Grâce à cette étude, nous avons pu constater qu’il existait différents duos d’aidants-aidés. La place au sein du cercle familial, que ce soit celle du proche aidant ou celle de la personne en perte d’autonomie fait que la relation de ce duo sera forcément différente. Dans lequel de ces différents duos vous reconnaissez-vous ?

Je suis l’aidant familial de mes parents âgés

Le parent aidé subit principalement des problèmes de dépendance dus à :

-       Son vieillissement ;

-       Une perte d’autonomie due à la vieillesse ou à un accident de la vie ;

-       Une maladie telle que le cancer ou une maladie neuro-dégénérative telle qu’Alzheimer ou Parkinson.

Le besoin des parents aidés se résume majoritairement à l’accomplissement des actes indispensables du quotidien : toilette, habillage, préparation des repas et/ou alimentation, déplacements, lever/coucher. Les personnes âgées ont également du mal à réaliser leurs courses et l’entretien de leur logement. Les démarches administratives complexes et se dématérialisant de plus en plus sont également un obstacle pour nos ainés en perte d’autonomie.

Si l’on entend souvent que les enfants deviennent« parents » de leurs propres parents, il n’en est rien en réalité. Si vous aidez vos parents, vous remplissez simplement votre rôle de « bon enfant » et votre implication s’inscrit naturellement dans votre histoire familiale.  Dans une famille où tout se passe bien, le parent accepte naturellement l’aide de ses enfants sans pour autant perdre son statut parental. Il est alors important de permettre à votre parent âgé de conserver sa dignité malgré sa perte d’autonomie. Vous êtes désormais son proche aidant, mais pensez à toujours mettre en valeur son statut parental afin que les places au sein du cercle familial soient respectées malgré la situation. Ceci permettra à tout un chacun de profiter d’une relation agréable malgré la perte d’autonomie de la personne âgée.

Je suis devenu l’aidant de mon conjoint

Si vous êtes un couple sénior, les besoins évoqués ci-dessus peuvent être les mêmes chez vous. Ils seront certainement même plus importants, puisque vous cohabitez avec votre conjoint dépendant. Dans d’autres cas, votre conjoint a pu être victime d’un accident ou d’une maladie et avoir perdu en autonomie en étant encore plus ou moins jeune.

En cohabitant au sein du même logement, le conjoint aidant devra effectivement assumer davantage de responsabilités seul. On pense notamment aux tâches domestiques auxquelles viennent s’ajouter les soins prodigués au conjoint en perte d’autonomie : toilette, habillage, repas, prise de médicaments, chauffeur, pansements… Les besoins varieront selon le degré de perte d’autonomie de votre conjoint. Si vous avez des enfants, vous devrez également gérer seul toute l’intendance qui leur est liée.

Il devient parfois complexe d’entretenir la relation. Cela dépendra également de chaque conjoint en perte d’autonomie :

-       Certains conjoints dépendants souhaitent déléguer la partie des soins (actes du quotidien et actes médicaux) à une tierce personne. Ceci implique d’accepter un défilé d’intervenants extérieurs au sein du domicile ;

-       D’autres préféreront confier ces tâches à leur conjoint aidant (ils ont davantage confiance et se sentent plus à l’aise). Dans ce cas précis, il est indispensable de parvenir à conserver son statut d’époux et de ne pas endosser uniquement le rôle de soignant. Un équilibre doit être trouvé afin de maintenir un équilibre au sein du couple amoureux.

Je suis parent aidant de mon enfant malade/handicapé

Un enfant handicapé ou malade possède les mêmes besoins fondamentaux qu’un enfant valide. À cela, viendront s’ajouter des besoins supplémentaires, variant selon le degré d’autonomie et l’âge de votre enfant. Les soins courants font partie de l’aidance comme auprès de toute personne en perte d’autonomie : toilette, habillage, prise des repas et des médicaments, soins, déplacements au sein du domicile, rendez-vous médicaux… Être aidant d’un enfant non autonome implique également d’organiser une scolarité adaptée ainsi que des activités ludiques nécessaires à son épanouissement.

La relation entre le parent aidant et son enfant aidé reste avant tout une relation parent/enfant à part entière. Cette relation n’est pas toujours simple à vivre pour tous les parents aidants. En effet, certains parents ont du mal à accepter le manque d’autonomie physique ou les troubles mentaux de son enfant. Il est alors important de se faire aider afin de bâtir une relation saine avec son enfant aidé. Le handicap ou la maladie d’un enfant bouleverse une vie ordinaire : organisation, relations, vie sociale… Il s’agit d’un combat de chaque jour qui permettra malgré tout au parent aidant d’amplifier sa force et sa capacité d’adaptation. En tant que parent aidant, il vous faudra également faire preuve d’une attitude positive et encourageante afin de rassurer et de soutenir votre enfant « différent ». La relation parent aidant/enfant aidé permet de mettre en lumière de belles valeurs, à condition de parvenir à trouver un équilibre entre vie personnelle, vie de couple, vie de famille et vie professionnelle.

Le rôle d’aidant en général

Vous pouvez être un aidant familial et accompagner un membre de votre famille. Mais, nous l’avons vu dans l’infographie, un proche aidant peut intervenir auprès d’une personne extérieure à son cercle familial (voisin, ami et l’on parle d’aidant naturel). Selon les situations, le nombre d’heures consacré à la personne en perte d’autonomie variera. Mais, dans tous les cas, quel que soit l’âge ou le statut de la personne aidée, les besoins restent profondément plus ou moins les mêmes.  

L’aidance envers une personne en perte d’autonomie ou victime d’un handicap représente un don de temps et d’énergie important. Ce don de soi, ce sacrifice ainsi que votre bienveillance peuvent faire naitre de merveilleuses relations basées sur de belles valeurs. Mais, pour autant, cela inclut également beaucoup d’inconvénients tels que fatigue mentale et physique, oubli de soi, stress, dépression, absence de vie sociale et isolement, etc. Il est donc primordial de penser à vous faire aider également si votre situation de proche aidant devient complexe à gérer au quotidien.

Monka vous accompagne dans votre rôle d’aidant

Parce que nous pensons à tous les aidants, quels qu’ils soient : parents, enfants, amis… et que nous sommes pleinement conscients des contraintes et des inconvénients qui peuvent venir bouleverser votre vie personnelle et professionnelle, nous avons décidé de créer Monka. Nos prestations sont pleinement dédiées aux aidants et aux aidés.

Notre objectif est de faciliter le quotidien de chacun d’entre vous, mais également, de préserver la belle relation aidant/aidé. Notre différence ? L’intervention d’acteurs spécialistes du monde de la santé dans les domaines médical et paramédical, et ce, car il nous tient à cœur de vous proposer un accompagnement personnalisé, mais surtout des .