Monka vous accompagne pour faciliter le parcours de soins de vos proches âgés afin de vous soulager autant mentalement que physiquement, et ainsi mieux vivre votre rôle d'aidant avec bienveillance et sérénité.
La maltraitance des personnes âgées en bref
L’OMS nous révèle qu’en2022, ce n’est pas moins de 1 sénior sur 6 qui a connu des actes de maltraitance dans son environnement proche. Et le placement de votre proche âgé dans un établissement spécialisé n’y changera rien. En effet, 2 soignants sur 3 avouent avoir fait preuve d’un geste maltraitant au moins une fois au cours de leur carrière.
Le nombre de personnes âgées a augmenté en France et à travers le monde. Ce chiffre risque, en plus, de doubler d’ici 2050. Il est donc urgent de rendre ce sujet actuel et de le partager au plus grand nombre d’entre nous. La prévention a ici un grand rôle à jouer. Les actes de maltraitance peuvent être isolés ou à répétition, mais une unique fois suffit à engendrer de lourdes conséquences.
Les différentes sortes de maltraitance
La maltraitance peut prendre diverses formes ; il ne s’agit pas uniquement de maltraitance physique. Vous avez déjà peut-être maltraité votre proche âgé sans le vouloir et sans vous en rendre compte. Il est donc important de rappeler les différentes sortes de maltraitance existantes. Avant tout, si vous vous reconnaissez dans les situations suivantes, ne culpabilisez pas, mais faites en sorte que cela ne se reproduise pas. Le but de notre article va en ce sens : prévenir.
La maltraitance physique
Il s’agit de coups directement donnés à la personne âgée. Mais il peut également s’agir de blessures : pincer, serrer trop fort, couper…
La maltraitance morale
Toute insulte ou manque de respect est considéré comme un acte de maltraitance. Il peut également s’agir de rabaisser la personne âgée, de la dénigrer, de lui faire du chantage… Le manque d’affection est également une forme de violence ; l’affection n’est pas obligatoirement physique.
Vous n’êtes pas obligé de faire preuve de gestes affectueux, mais la bienveillance, l’écoute, l’empathie sont des signes d’affection dont le sénior a besoin. Toute punition d’ordre moral tel que la privation de visites, d’appels téléphoniques, représente également une forme de maltraitance.
L’absence de soins
Votre proche âgé a certainement des besoins récurrents en termes de soins. Il est fort possible qu’il ait également un traitement médicamenteux à prendre. Si vous ne lui prodiguez pas les soins dont il a besoin, ceci est aussi assimilé à de la maltraitance.
Attention, ne confondons pas un simple oubli à un oubli volontaire. Le surdosage est également un acte maltraitant, comme vous pouvez vous en douter.
Les actes malveillants concernant ses revenus
Si vous gérez ou avez accès aux comptes de la personne âgée, toute mauvaise gestion financière volontaire, toute escroquerie ou tout acte réalisé sans qu’elle en soit informée représentent également des actes maltraitants. Cela va de pair avec le respect que vous devez à votre proche âgé.
Comme vous pouvez le voir, il existe énormément de formes de maltraitance, et nous ne les avons pas toutes citées. Mais, si vous vous êtes reconnus dans l’une de ces propositions, prenez du recul et pensez à en parler pour bénéficier d’un soutien et d’une aide.
Quels sont les signes de maltraitance chez un sénior ?
Vous êtes peut-être aidant à distance ou vous vous faites déjà peut-être aider par des intervenants professionnels. Certains signes vous aideront à percevoir que votre proche âgé est victime d’actes maltraitants. Si votre proche réside dans une institution spécialisée, il peut également connaitre des actes malveillants et ce sera à vous de le repérer s’il ne vous en parle pas :
· Votre proche âgé présente des blessures, des bleus, des traces de violence physique ;
· Il change d’attitude : repli sur soi, isolement, méfiance, tristesse et abattement… ;
· Votre proche présente de nouveaux troubles : perte d’appétit, perte de poids, sommeil perturbé, perte d’intérêt, attention perturbée…
Comment réagir devant des signes de maltraitance ?
Bien évidemment, si vous vous rendez compte que vous avez adopté une attitude différente envers votre proche, comme évoqué ci-dessus, faites-vous aider et parlez-en à des professionnels. Si vous n’osez en parler, pensez simplement à déléguer pour alléger votre charge d’aidant et que cela ne se reproduise pas ou ne s’amplifie pas.
Si, par contre, vous remarquez quelques signes de violence quelconque au sein de l’équipe soignante intervenant auprès de votre proche âgé, vous pouvez essayer d’en parler directement aux personnes concernées ou à leur direction. Mais, vous avez également la possibilité (et le devoir)d’avertir les institutions correspondantes. Avant cela, il est indispensable d’être sûr de vos accusations bien entendu. Vous pouvez prendre contact avec :
· La préfecture : si votre proche âgé se trouve en maison de retraite ou en résidence sénior ;
· L’ARS : si la personne âgée concernée est hospitalisée ;
· L’ordre des médecins : si une suspicion de maltraitance a été commise par le corps médical ;
· Le 3977 : un numéro gratuit où des professionnels vous répondront, vous conseilleront et vous orienteront vers les solutions à adopter. Ce numéro concerne uniquement les problèmes de maltraitance envers les personnes âgées et handicapées.
Aidants : un risque de maltraitance élevé
Tout d’abord, il est important de prendre en compte le fait qu’un aidant a bien souvent une relation de proximité avec le proche âgé ; la retenue reste donc moindre. A contrario, un soignant n’ayant aucun lien de parenté adoptera généralement une attitude professionnelle que ne possède pas l’aidant naturel.
La proximité peut être un inconvénient
En étant proche de l’aidé, l’aidant familial se laissera plus facilement aller à l’émotion (colère, frustration, agacement…). Si beaucoup d’aidants remplissent ce rôle naturellement, certains l’endossent par « obligation » et culpabilité. Dans ce cas, l’aidant a encore plus de risques de faire preuve de maltraitance envers le proche qu’il accompagne.
La fatigue augmente les risques
Nous avons déjà évoqué dans différents articles le risque d’épuisement des aidants, certains allant même jusqu’au burn-out. La charge mentale et physique de l’aidant familial est si importante qu’elle engendre fatigue voire épuisement, stress voire anxiété, déprime voire dépression. Ces états d’être favorisent le dépassement des limites. Il est bien plus difficile de parvenir à gérer ses émotions en étant fatigué et stressé.
Contactez Monka pour une solution optimale
Si vous vous retrouvez un peu perdus, que vous ne savez que penser d’une situation, ni comment agir, vous pouvez également contacter Monka qui saura vous écouter et vous aiguiller dans les démarches à entreprendre.
Pensez également à Monka pour déléguer et vous faire aider dans votre quotidien d’aidant. Monka est là pour vous soutenir, éviter et prévenir ce genre de situations désastreuses qui arrive bien trop souvent dans le secteur de l’aidance. Alors, ensemble, évitons cela et parlons-en pour trouver des solutions optimales pour nos séniors.
Monka est présent pour vous soutenir et vous conseiller face à la perte d'autonomie de votre proche âgé et toutes les contraintes que cela engendre dans votre vie quotidienne en tant qu'aidant familial.
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