Comment aménager le temps de travail en entreprise des aidants familiaux ?
Nous avons tous un rythme de vie effréné : vie personnelle, famille, travail, nous avons du mal à nous arrêter. Pour les personnes qui sont aidants familiaux en plus de ce planning déjà chargé, c’est un sacré cocktail. Leur principale difficulté réside dans la gestion du temps et d’une lourde charge mentale. Fatigue, épuisement, burn-out : tels sont les risques encourus par ces aidants qui travaillent à côté.
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des solutions. Le Code du Travail prévoit l’aménagement du temps de travail pour l’aidant familial, comme, par exemple, des congés spécifiques. Être aidant et travailler, suivez nos conseils pour jongler entre les deux et en attendant, voyons voir ce que les entreprises peuvent mettre en place.
Pourquoi aménager le temps de travail d’un aidant familial ?
Le trio de difficultés dominant vécu par les aidants familiaux, d’autant plus les aidants salariés en entreprise, réside dans la fatigue morale, physique et le stress subit par la situation :
Étude réalisée par Reworld Media Connect et diffusée sur le site de Top Santé en2022.
Dans un autre graphique, l’étude nous révèle que :
29% des aidants familiaux salariés ont du mal à concilier leur statut d’aidant avec leur vie professionnelle ;
77% des proches aidants manquent d’informations sur leurs droits en tant qu’aidant.
Ceci engendre un manque de productivité, d’efficacité et d’attention au travail.
Agir en faveur des aidants familiaux salariés
Si l’État a mis en place différents dispositifs pour une meilleure prise en charge du rôle d’aidant, les entreprises peuvent, elles aussi, agir en faveur de leurs aidants salariés :
Informer les salariés de leurs droits, des congés et aides existantes ;
Proposer à leurs salariés aidants un aménagement du temps de travail ;
Proposer aux salariés non aidants d’être solidaires envers leurs collègues aidants, en faisant don de jours de repos…
Adaptez les congés à la situation de l’aidant salarié
Il existe différents congés existants mis en place pour aider les aidants familiaux salariés. Ces congés sont des droits qui vous sont proposés et votre employeur ne peut vous les refuser.
Le congé de proche aidant
Si vous êtes salarié du secteur privé ou public, bénéficiez du congé de proche aidant. Pour cela, vous devez avoir au moins 2 ans d’ancienneté dans l’entreprise où vous travaillez. Ce congé vous permettra d’aider l’un de vos proches, qu’il soit un membre de votre famille ou non. Il peut résider avec vous ou non, et peut également habiter dans une résidence spécialisée.
Vous ne perdrez pas votre emploi durant votre congé de proche aidant. Vous pouvez le prendre pendant 3 mois, et le renouveler durant un an maximum, en continu ou de manière fractionnée. Vous n’avez pas le droit d’exercer une activité professionnelle durant ce congé, mais pouvez cependant devenir le salarié de votre proche aidé selon conditions. Vous ne serez pas rémunéré durant le congé de proche aidant, mais pouvez être indemnisé par l’Allocation Journalière de Proche Aidant (AJPA - 22 jours par mois).
Le congé de présence parentale
Le congé de présence parentale vous concerne si vous avez un enfant de moins de 20 ans malade, en situation de handicap ou victime d’un accident. Ce congé n’est pas rémunéré non plus, mais vous pourrez bénéficier de l’Allocation Journalière de Présence Parentale (AJPP) sous certaines conditions. Vous pouvez aussi bénéficier de ce congé à mi-temps et percevoir l’AJPP de moitié également.
Le congé de présence parentale peut être pris durant 310 jours sur une période de 3 ans maximum. Il est renouvelable au-delà des 3 ans (soit 620 jours au total) si votre enfant a toujours moins de 20 ans, qu’il ne perçoit pas de salaire au-delà de 1.070,78€ et qu’il connaît une récidive de son état de santé. Pour bénéficier de ce congé, votre enfant doit connaître une perte d’autonomie et avoir besoin d’une assistance en continu.
Le congé de solidarité familiale
Le congé de solidarité familiale concerne les salariés du secteur privé et public. Pour en bénéficier, le proche que vous accompagnez doit se trouver en fin de vie. Votre employeur ne peut vous le refuser. Vous avez droit à un congé de 3 mois, renouvelable une fois. Vous avez le choix entre le prendre à temps complet ou demander à votre employeur de passer à temps partiel s’il est d’accord.
Vous ne toucherez aucune rémunération, mais avez la possibilité de percevoir l’Allocation Journalière d’Accompagnement d’une personne en fin de vie (AJAP). Pour cela, demandez une attestation à votre employeur et envoyez-la au CNAJAP. Le congé débutera à une date fixée en accord avec votre employeur sauf urgence prouvée par un écrit de votre médecin.
Pourquoi aménager le temps de travail d’un aidant familial ?
Le trio de difficultés dominant vécu par les aidants familiaux, d’autant plus les aidants salariés en entreprise, réside dans la fatigue morale, physique et le stress subit par la situation :
Étude réalisée par Reworld Media Connect et diffusée sur le site de Top Santé en2022.
Dans un autre graphique, l’étude nous révèle que :
29% des aidants familiaux salariés ont du mal à concilier leur statut d’aidant avec leur vie professionnelle ;
77% des proches aidants manquent d’informations sur leurs droits en tant qu’aidant.
Ceci engendre un manque de productivité, d’efficacité et d’attention au travail.
Agir en faveur des aidants familiaux salariés
Si l’État a mis en place différents dispositifs pour une meilleure prise en charge du rôle d’aidant, les entreprises peuvent, elles aussi, agir en faveur de leurs aidants salariés :
Informer les salariés de leurs droits, des congés et aides existantes ;
Proposer à leurs salariés aidants un aménagement du temps de travail ;
Proposer aux salariés non aidants d’être solidaires envers leurs collègues aidants, en faisant don de jours de repos…
Adaptez les congés à la situation de l’aidant salarié
Il existe différents congés existants mis en place pour aider les aidants familiaux salariés. Ces congés sont des droits qui vous sont proposés et votre employeur ne peut vous les refuser.
Le congé de proche aidant
Si vous êtes salarié du secteur privé ou public, bénéficiez du congé de proche aidant. Pour cela, vous devez avoir au moins 2 ans d’ancienneté dans l’entreprise où vous travaillez. Ce congé vous permettra d’aider l’un de vos proches, qu’il soit un membre de votre famille ou non. Il peut résider avec vous ou non, et peut également habiter dans une résidence spécialisée.
Vous ne perdrez pas votre emploi durant votre congé de proche aidant. Vous pouvez le prendre pendant 3 mois, et le renouveler durant un an maximum, en continu ou de manière fractionnée. Vous n’avez pas le droit d’exercer une activité professionnelle durant ce congé, mais pouvez cependant devenir le salarié de votre proche aidé selon conditions. Vous ne serez pas rémunéré durant le congé de proche aidant, mais pouvez être indemnisé par l’Allocation Journalière de Proche Aidant (AJPA - 22 jours par mois).
Le congé de présence parentale
Le congé de présence parentale vous concerne si vous avez un enfant de moins de 20 ans malade, en situation de handicap ou victime d’un accident. Ce congé n’est pas rémunéré non plus, mais vous pourrez bénéficier de l’Allocation Journalière de Présence Parentale (AJPP) sous certaines conditions. Vous pouvez aussi bénéficier de ce congé à mi-temps et percevoir l’AJPP de moitié également.
Le congé de présence parentale peut être pris durant 310 jours sur une période de 3 ans maximum. Il est renouvelable au-delà des 3 ans (soit 620 jours au total) si votre enfant a toujours moins de 20 ans, qu’il ne perçoit pas de salaire au-delà de 1.070,78€ et qu’il connaît une récidive de son état de santé. Pour bénéficier de ce congé, votre enfant doit connaître une perte d’autonomie et avoir besoin d’une assistance en continu.
Le congé de solidarité familiale
Le congé de solidarité familiale concerne les salariés du secteur privé et public. Pour en bénéficier, le proche que vous accompagnez doit se trouver en fin de vie. Votre employeur ne peut vous le refuser. Vous avez droit à un congé de 3 mois, renouvelable une fois. Vous avez le choix entre le prendre à temps complet ou demander à votre employeur de passer à temps partiel s’il est d’accord.
Vous ne toucherez aucune rémunération, mais avez la possibilité de percevoir l’Allocation Journalière d’Accompagnement d’une personne en fin de vie (AJAP). Pour cela, demandez une attestation à votre employeur et envoyez-la au CNAJAP. Le congé débutera à une date fixée en accord avec votre employeur sauf urgence prouvée par un écrit de votre médecin.