Être aidant familial : quelles sont les conséquences sur votre santé ?
Devenir aidant est souvent une étape de vie qui s’impose à nous. Un accident, une maladie… Et l’on devient aidant. Nous rencontrons une majorité d’aidants accompagnant un parent. En effet, le vieillissement engendre une perte d’autonomie qui s’amplifie avec les années. Le rôle d’aidant devient de plus en plus lourd à porter.
On peut donc se demander quelles sont les conséquences du rôle d’aidant sur la santé, tant physique que mentale. Il était important pour Monka de rédiger cet article afin de prévenir les aidants familiaux et éviter que leur état ne s’aggrave. D’ailleurs, si vous vous demandez comment devenir aidant familial, on vous l’explique en détail dans un autre article. En attendant, bonne lecture et prenez soin de vous !
Être aidant familial : les conséquences psychologiques
Être aidant familial n’est pas anodin et présente certains risques pour votre santé physique ou mentale. En effet, le rôle d’aidant demande énormément d’énergie et d’investissement ; beaucoup d’entre vous souffrent des conséquences qu’engendre l’aidance.
L’épuisement moral
Être spectateur de la perte d’autonomie de son proche n’est pas facile à accepter. L’aspect émotionnel est soumis à rude épreuve, d’autant plus que l’aidant se sent souvent impuissant. La majorité des aidants souhaite gérer seule, veut faire au mieux, et finit par être débordée émotionnellement et moralement. L’aidant a toujours l’impression de ne jamais assez bien faire.
L’isolement
L’aidant n’a pas le temps de voir sa famille et ses amis ; ceci met en place une distance qui peut s’amplifier avec le temps. L’entourage manque parfois de compréhension face à l’ami aidant ; certains peuvent penser que l’aidant exagère et s’éloignent de lui. L’isolement et la solitude s’installent peu à peu, invitant les épisodes de déprime.
La dépression
Si certaines périodes de déprime sont totalement légitimes en tant qu’aidant, soyez vigilant que ceux-ci ne se transforment pas en dépression. Des symptômes doivent vous alerter :
Humeur triste ;
Perte d’intérêt pour toute activité ;
Fatigue chronique ;
Perte de confiance en soi et d’estime de soi ;
Sentiment de culpabilité ;
Difficultés de concentration ;
Troubles de l’appétit et du sommeil ;
Idées suicidaires…
Le burn-out
La dépression peut aussi mener au burn-out. N’hésitez pas à vous rendre chez votre médecin traitant si vous vous sentez vraiment affaibli physiquement et/ou moralement. Attention, car un burn-out psychologique peut être à l’origine de problèmes de santé tels que l’hypertension, des problèmes cardiaques ou autres pathologies importantes.
L’angoisse
C’est très angoissant de voir son proche perdre en autonomie et de constater la dégradation de ses capacités. L’aidant sait pertinemment que l’état de son proche va continuer à se dégrader au fil du temps et cela peut être une énorme source d’angoisse.
L’aidant a souvent la charge de la gestion globale de la vie du sénior : administratif, organisation, santé, finances… Et cela représente une lourde charge mentale qui peut très vite se transformer en angoisse chronique.
La culpabilité
La majorité des aidants connaît la culpabilité. Les aidants s’en veulent de ne pas pouvoir en faire plus, ont souvent l’impression de ne pas gérer correctement et de manquer de temps. Avec la fatigue, certains perdent patience face à leur proche, ce qui ne fait qu’augmenter le sentiment de culpabilité.
La peur de la perte
La peur de la perte génère une angoisse constante qui s’amplifie avec le temps, la perte d’autonomie ou la maladie. En tant qu’aidant, et surtout en tant qu’enfant aidant, on ne peut s’empêcher de penser à la perte future de l’être cher.
Les conséquences du rôle d’aidant sur la vie quotidienne
Le rôle d’aidant n’a pas uniquement des conséquences sur la santé physique et mentale. Être aidant a aussi des répercussions sur la vie de tous les jours.
Un impact sur la relation avec le proche aidé
Certains aidants arrivent parfaitement à gérer la relation avec le proche aidé. Pour d’autres, cela s’avère plus compliqué, car il n’est pas évident d’être à la fois l’enfant et l’aidant, le conjoint et l’aidant, etc. Cela peut alors perturber la relation et il peut être difficile d’adopter la bonne posture selon les moments.
La fatigue et le stress peuvent rendre l’aidant plus irritable et nerveux, moins patient, moins à l’écoute, moins empathique et plus autoritaire. Cela attristera forcément le proche aidé déjà fragilisé par son état et viendra polluer la relation avec son enfant, son conjoint, son parent… Il est donc parfois nécessaire de déléguer à des aidants professionnels afin de préserver la relation.
Un impact sur le cadre familial
Le rôle d’aidant peut avoir différents impacts sur la vie de famille. En effet, l’aidant a moins de temps à consacrer à sa famille, car il passe tout son temps libre chez la personne aidée. Et lorsqu’il est présent, l’épuisement physique et moral ne lui permet pas de passer du temps de qualité.
Les aidants étant fatigués, tristes, stressés ou énervés, ils ne sont pas de bonne compagnie pour les membres de leur famille. Ceci dégrade les relations jusqu’à éloigner les personnes les unes des autres, parfois jusqu’à un point de non-retour. C’est parfois l’origine d’un cercle vicieux, car perdre son conjoint à cause de cela engendre encore plus de solitude et de mal-être.
Être aidant familial : les conséquences psychologiques
Être aidant familial n’est pas anodin et présente certains risques pour votre santé physique ou mentale. En effet, le rôle d’aidant demande énormément d’énergie et d’investissement ; beaucoup d’entre vous souffrent des conséquences qu’engendre l’aidance.
L’épuisement moral
Être spectateur de la perte d’autonomie de son proche n’est pas facile à accepter. L’aspect émotionnel est soumis à rude épreuve, d’autant plus que l’aidant se sent souvent impuissant. La majorité des aidants souhaite gérer seule, veut faire au mieux, et finit par être débordée émotionnellement et moralement. L’aidant a toujours l’impression de ne jamais assez bien faire.
L’isolement
L’aidant n’a pas le temps de voir sa famille et ses amis ; ceci met en place une distance qui peut s’amplifier avec le temps. L’entourage manque parfois de compréhension face à l’ami aidant ; certains peuvent penser que l’aidant exagère et s’éloignent de lui. L’isolement et la solitude s’installent peu à peu, invitant les épisodes de déprime.
La dépression
Si certaines périodes de déprime sont totalement légitimes en tant qu’aidant, soyez vigilant que ceux-ci ne se transforment pas en dépression. Des symptômes doivent vous alerter :
Humeur triste ;
Perte d’intérêt pour toute activité ;
Fatigue chronique ;
Perte de confiance en soi et d’estime de soi ;
Sentiment de culpabilité ;
Difficultés de concentration ;
Troubles de l’appétit et du sommeil ;
Idées suicidaires…
Le burn-out
La dépression peut aussi mener au burn-out. N’hésitez pas à vous rendre chez votre médecin traitant si vous vous sentez vraiment affaibli physiquement et/ou moralement. Attention, car un burn-out psychologique peut être à l’origine de problèmes de santé tels que l’hypertension, des problèmes cardiaques ou autres pathologies importantes.
L’angoisse
C’est très angoissant de voir son proche perdre en autonomie et de constater la dégradation de ses capacités. L’aidant sait pertinemment que l’état de son proche va continuer à se dégrader au fil du temps et cela peut être une énorme source d’angoisse.
L’aidant a souvent la charge de la gestion globale de la vie du sénior : administratif, organisation, santé, finances… Et cela représente une lourde charge mentale qui peut très vite se transformer en angoisse chronique.
La culpabilité
La majorité des aidants connaît la culpabilité. Les aidants s’en veulent de ne pas pouvoir en faire plus, ont souvent l’impression de ne pas gérer correctement et de manquer de temps. Avec la fatigue, certains perdent patience face à leur proche, ce qui ne fait qu’augmenter le sentiment de culpabilité.
La peur de la perte
La peur de la perte génère une angoisse constante qui s’amplifie avec le temps, la perte d’autonomie ou la maladie. En tant qu’aidant, et surtout en tant qu’enfant aidant, on ne peut s’empêcher de penser à la perte future de l’être cher.
Les conséquences du rôle d’aidant sur la vie quotidienne
Le rôle d’aidant n’a pas uniquement des conséquences sur la santé physique et mentale. Être aidant a aussi des répercussions sur la vie de tous les jours.
Un impact sur la relation avec le proche aidé
Certains aidants arrivent parfaitement à gérer la relation avec le proche aidé. Pour d’autres, cela s’avère plus compliqué, car il n’est pas évident d’être à la fois l’enfant et l’aidant, le conjoint et l’aidant, etc. Cela peut alors perturber la relation et il peut être difficile d’adopter la bonne posture selon les moments.
La fatigue et le stress peuvent rendre l’aidant plus irritable et nerveux, moins patient, moins à l’écoute, moins empathique et plus autoritaire. Cela attristera forcément le proche aidé déjà fragilisé par son état et viendra polluer la relation avec son enfant, son conjoint, son parent… Il est donc parfois nécessaire de déléguer à des aidants professionnels afin de préserver la relation.
Un impact sur le cadre familial
Le rôle d’aidant peut avoir différents impacts sur la vie de famille. En effet, l’aidant a moins de temps à consacrer à sa famille, car il passe tout son temps libre chez la personne aidée. Et lorsqu’il est présent, l’épuisement physique et moral ne lui permet pas de passer du temps de qualité.
Les aidants étant fatigués, tristes, stressés ou énervés, ils ne sont pas de bonne compagnie pour les membres de leur famille. Ceci dégrade les relations jusqu’à éloigner les personnes les unes des autres, parfois jusqu’à un point de non-retour. C’est parfois l’origine d’un cercle vicieux, car perdre son conjoint à cause de cela engendre encore plus de solitude et de mal-être.