Comment prévenir les chutes des personnes âgées ?

En tant qu’adulte, on tombe généralement peu souvent et il est encore plus rare de se blesser sérieusement suite à un tel incident. Mais ce n’est pas le cas pour tous. En effet, la chute, pour une personne âgée est malheureusement un réel sujet de préoccupation car elle peut avoir de graves conséquences pour sa santé et son autonomie. D’autant plus que, pour une personne âgée, les risques sont bien plus nombreux et variés. Dans ce qui suit, nous aborderons ces conséquences et ces facteurs de risque. Puis, nous verrons que la lutte contre les risques de chute des personnes âgées passe par de l’équipement et du matériel médical mais aussi par des pratiques relativement simples à mettre en place.

Quelles sont les conséquences d’une chute pour une personne âgée ?

Conséquences physiques d’une chute pour une personne âgée

Chez les personnes âgées de plus de 65 ans, en raison de la fragilisation de l’organisme, les chutes ont tendance à entraîner plus facilement d’importantes complications que chez d’autres tranches d’âge.  

Parmi les complications les plus fréquentes, on trouve les fractures, notamment celles de la hanche, du poignet ou des vertèbres. La fracture de la hanche est particulièrement préoccupante, car elle nécessite une intervention chirurgicale et une longue rééducation.  

Une hanche dysfonctionnelle est d’autant plus problématique qu’elle provoque une perte d'autonomie importante puisqu’on ne peut plus se déplacer aussi bien, voire plus du tout. Il ne faut pas non plus négliger le fait que la récupération est plus lente chez les seniors, et certains ne retrouvent jamais totalement leur mobilité d'avant la chute. Ce qui pose à son tour problème puisque par définition la perte de mobilité est un facteur aggravant les risques de chute.

Suites psychologiques (syndrome post-chute)

Avoir subi une chute impressionnante et/ou incapacitante a tendance à faire naître la peur de tomber à nouveau. Cette crainte, qui porte le nom de syndrome post-chute, est omniprésente chez certaines personnes âgées et peut aboutir à de véritables blocages :  

  • Réduction de l’activité physique (en termes de fréquences ou dans la variété des activités telles que s’occuper de son jardin ou aller se promener) ;
  • Refus total de sortir de chez soi pour les personnes les plus traumatisées.

Ces stratégies d’évitement et de repli ont malheureusement elles-mêmes des répercussions sur la santé car le manque et la privation d’exercice physique conduisent à un affaiblissement musculaire. Ce principe s’applique à toutes les tranches d'âge, c’est vrai, mais il est nettement plus rapide et systématique chez les plus de 65 ans.

Là encore, le cercle vicieux s’amorce puisque qui dit déclin musculaire dit perte de capacités motrices et donc plus grands risques de chute.

Impact social

Comme on vient de le voir, par peur de retomber, une personne âgée qui tombe peut développer un sentiment de vulnérabilité et perdre confiance en elle. Elle va alors s'isoler de son entourage, éviter les sorties ou refuser de participer à des activités sociales, ce qui peut aggraver le sentiment de solitude et au bout du compte conduire à la dépression.

Coûts financiers

Financièrement parlant, les chutes des personnes âgées sont là aussi un enjeu de taille puisque chaque année, elles représentent en moyenne 2 milliards d’euros (Ministère des Solidarités et de la Santé, 2022) à l’échelle nationale en soins médicaux :  

  • hospitalisations prolongées ;  
  • examens cliniques ;
  • opérations de chirurgie ;
  • soins post-opératoires dont la rééducation.  

À cela s'ajoutent les aides aux aménagements nécessaires pour adapter le domicile à une mobilité réduite ou pour prévenir de nouvelles chutes. En outre, une perte d'autonomie significative suppose des dépenses supplémentaires liées à la rémunération d’aidants familiaux.

Conséquences chute personne âgée

Quels sont les principaux facteurs de risque de chute chez les personnes âgées ?

L’âge et la perte de mobilité

Comme on l’a déjà souligné précédemment, avec l’âge, la mobilité diminue naturellement : on bouge moins vite, plus difficilement et le sens de l'équilibre se détériore, ainsi :  

  • la diminution de la masse musculaire, appelée sarcopénie, ainsi que la réduction de la densité osseuse font augmenter considérablement le risque de chute ;  
  • certaines pathologies caractéristiques du vieillissement, comme l'arthrose, rendent les mouvements plus difficiles et douloureux, ce qui participe à une perte de motricité.

Or, on ne le dira jamais assez, la perte de motricité et de mobilité sont deux facteurs qui font qu’une personne est encore plus exposée aux risques de chute (et à ses conséquences).

Les problèmes de santé et la prise de médicaments

Malheureusement, les problèmes de santé courants chez les seniors ne se limitent pas à l'arthrose. Il en existe beaucoup d’autres qui peuvent accentuer le risque de chute. Par exemple, une baisse de la pression artérielle après un changement rapide de position, ou hypotension orthostatique, peut provoquer des vertiges et donc une perte d’équilibre et une chute.

On peut également citer :  

  • les insuffisances cardiaques et les maladies cardio-vasculaires ;  
  • les troubles neurologiques tels que la maladie de Parkinson ;  
  • le diabète (car il peut entraîner des épisodes d’hypoglycémie aiguë).

Les traitements médicamenteux, qu’ils soient liés ou non aux maladies que l’on vient d’évoquer, peuvent également par leurs effets secondaires, faire grimper les risques de chute. Or, les problèmes de santé étant tendanciellement plus nombreux et plus lourds chez les personnes âgées, ces dernières sont donc d’autant plus exposées aux risques associés.

À titre d’exemple, les sédatifs, les anxiolytiques ou les antihypertenseurs peuvent causer de la somnolence, des étourdissements ou une diminution de la vigilance. Ces effets secondaires augmentent considérablement la probabilité d'une chute, en particulier si la personne prend plusieurs médicaments en même temps (polymédication), ce qui est courant chez les personnes âgées.

Quelles sont les conséquences d’une chute pour une personne âgée ?

Conséquences physiques d’une chute pour une personne âgée

Chez les personnes âgées de plus de 65 ans, en raison de la fragilisation de l’organisme, les chutes ont tendance à entraîner plus facilement d’importantes complications que chez d’autres tranches d’âge.  

Parmi les complications les plus fréquentes, on trouve les fractures, notamment celles de la hanche, du poignet ou des vertèbres. La fracture de la hanche est particulièrement préoccupante, car elle nécessite une intervention chirurgicale et une longue rééducation.  

Une hanche dysfonctionnelle est d’autant plus problématique qu’elle provoque une perte d'autonomie importante puisqu’on ne peut plus se déplacer aussi bien, voire plus du tout. Il ne faut pas non plus négliger le fait que la récupération est plus lente chez les seniors, et certains ne retrouvent jamais totalement leur mobilité d'avant la chute. Ce qui pose à son tour problème puisque par définition la perte de mobilité est un facteur aggravant les risques de chute.

Suites psychologiques (syndrome post-chute)

Avoir subi une chute impressionnante et/ou incapacitante a tendance à faire naître la peur de tomber à nouveau. Cette crainte, qui porte le nom de syndrome post-chute, est omniprésente chez certaines personnes âgées et peut aboutir à de véritables blocages :  

  • Réduction de l’activité physique (en termes de fréquences ou dans la variété des activités telles que s’occuper de son jardin ou aller se promener) ;
  • Refus total de sortir de chez soi pour les personnes les plus traumatisées.

Ces stratégies d’évitement et de repli ont malheureusement elles-mêmes des répercussions sur la santé car le manque et la privation d’exercice physique conduisent à un affaiblissement musculaire. Ce principe s’applique à toutes les tranches d'âge, c’est vrai, mais il est nettement plus rapide et systématique chez les plus de 65 ans.

Là encore, le cercle vicieux s’amorce puisque qui dit déclin musculaire dit perte de capacités motrices et donc plus grands risques de chute.

Impact social

Comme on vient de le voir, par peur de retomber, une personne âgée qui tombe peut développer un sentiment de vulnérabilité et perdre confiance en elle. Elle va alors s'isoler de son entourage, éviter les sorties ou refuser de participer à des activités sociales, ce qui peut aggraver le sentiment de solitude et au bout du compte conduire à la dépression.

Coûts financiers

Financièrement parlant, les chutes des personnes âgées sont là aussi un enjeu de taille puisque chaque année, elles représentent en moyenne 2 milliards d’euros (Ministère des Solidarités et de la Santé, 2022) à l’échelle nationale en soins médicaux :  

  • hospitalisations prolongées ;  
  • examens cliniques ;
  • opérations de chirurgie ;
  • soins post-opératoires dont la rééducation.  

À cela s'ajoutent les aides aux aménagements nécessaires pour adapter le domicile à une mobilité réduite ou pour prévenir de nouvelles chutes. En outre, une perte d'autonomie significative suppose des dépenses supplémentaires liées à la rémunération d’aidants familiaux.

Conséquences chute personne âgée

Quels sont les principaux facteurs de risque de chute chez les personnes âgées ?

L’âge et la perte de mobilité

Comme on l’a déjà souligné précédemment, avec l’âge, la mobilité diminue naturellement : on bouge moins vite, plus difficilement et le sens de l'équilibre se détériore, ainsi :  

  • la diminution de la masse musculaire, appelée sarcopénie, ainsi que la réduction de la densité osseuse font augmenter considérablement le risque de chute ;  
  • certaines pathologies caractéristiques du vieillissement, comme l'arthrose, rendent les mouvements plus difficiles et douloureux, ce qui participe à une perte de motricité.

Or, on ne le dira jamais assez, la perte de motricité et de mobilité sont deux facteurs qui font qu’une personne est encore plus exposée aux risques de chute (et à ses conséquences).

Les problèmes de santé et la prise de médicaments

Malheureusement, les problèmes de santé courants chez les seniors ne se limitent pas à l'arthrose. Il en existe beaucoup d’autres qui peuvent accentuer le risque de chute. Par exemple, une baisse de la pression artérielle après un changement rapide de position, ou hypotension orthostatique, peut provoquer des vertiges et donc une perte d’équilibre et une chute.

On peut également citer :  

  • les insuffisances cardiaques et les maladies cardio-vasculaires ;  
  • les troubles neurologiques tels que la maladie de Parkinson ;  
  • le diabète (car il peut entraîner des épisodes d’hypoglycémie aiguë).

Les traitements médicamenteux, qu’ils soient liés ou non aux maladies que l’on vient d’évoquer, peuvent également par leurs effets secondaires, faire grimper les risques de chute. Or, les problèmes de santé étant tendanciellement plus nombreux et plus lourds chez les personnes âgées, ces dernières sont donc d’autant plus exposées aux risques associés.

À titre d’exemple, les sédatifs, les anxiolytiques ou les antihypertenseurs peuvent causer de la somnolence, des étourdissements ou une diminution de la vigilance. Ces effets secondaires augmentent considérablement la probabilité d'une chute, en particulier si la personne prend plusieurs médicaments en même temps (polymédication), ce qui est courant chez les personnes âgées.

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