Salaire des aidants familiaux : ce qu’il faut savoir

Parmi les différentes aides aux aidants familiaux existantes, il y en a une encore assez méconnue : la possibilité pour eux d’être employés en tant que salariés par le proche aidé. Même si dit comme ça, cela semble évident, en pratique, c’est bien plus complexe. Plusieurs raisons à cela et c’est justement ces dernières que nous allons aborder dans ce qui suit : Pourquoi y a-t-il pour l’aidant familial rémunération ? Au travers de quelles prestations sociales ? Comment obtenir le statut de salarié ? Suivez le guide !

Un aidant familial peut-il avoir un salaire ?

La reconnaissance du statut d’aidant familial

Dans les faits, l’aidant familial joue un très grand rôle dans la prise en charge des personnes en perte d’autonomie ou en situation de handicap, et ce rôle est de plus en plus reconnu sur le plan social mais aussi sur le plan politique, ce qui a forcément des effets positifs sur les textes de loi.  

Traditionnellement, s’occuper d’un parent âgé, d’un enfant handicapé, d’un époux, d’une épouse ou d’un partenaire de Pacs en perte d’autonomie a toujours été perçu comme une obligation morale.  

Or, comme on le verra, cela mène souvent rapidement à une impasse pour les aidants. Heureusement, les mentalités évoluant peu à peu, ces dernières années, des dispositions légales ont vu le jour, dans le but de soutenir financièrement les aidants familiaux. Ils peuvent donc obtenir une rémunération ou une aide, bien que la reconnaissance du statut d’aidant familial dépende de critères stricts.

Ainsi, il faut par exemple que l’aidé remplisse certaines conditions, notamment en termes de perte d’autonomie ou de handicap, évaluée par des barèmes comme la grille AGGIR pour les personnes âgées ou les critères de la PCH pour les personnes en situation de handicap. Cette reconnaissance reste imparfaite, notamment parce que la compensation financière est souvent bien inférieure à ce qu’un salarié percevrait en tant qu’aidant professionnel à travail équivalent.

Le problème de l’arrêt de l’activité professionnelle pour les aidants familiaux

Un des aspects les plus complexes de la situation des aidants familiaux est l’impact que le temps qu’ils consacrent à aider un proche peut avoir sur leur vie professionnelle et personnelle.  

En effet, beaucoup d’aidants doivent au moins réduire sinon abandonner leur activité professionnelle pour s’occuper de leur proche, ce qui bien sûr entraîne une perte de revenus proportionnelle à cette réduction d'activité. Sans oublier les répercussions sur l’avancement de leur carrière, leur progression salariale et leur avenir financier, par exemple en ce qui concerne leurs cotisations retraite.

Côté santé physique et santé mentale, certaines études montrent que les aidants familiaux sont particulièrement vulnérables à l’épuisement professionnel et au stress financier, car ils doivent souvent jongler entre proche aidé et travail. Ainsi, selon une enquête réalisée par la Fondation April, 31 % des aidants déclarent négliger leur propre santé, et près de 38 % souffrent de stress élevé, principalement en raison de la pression inhérente à cette double casquette.

Le rapport de la Haute Autorité de Santé (HAS) souligne de son côté que de nombreux aidants familiaux, en particulier ceux s'occupant de proches souffrant de maladies chroniques comme la maladie d’Alzheimer, sont sujets à des :  

  • symptômes dépressifs ;  
  • troubles du sommeil ;  
  • douleurs physiques.  

Malheureusement ces symptômes tendent à persister même après la fin du maintien à domicile pour la personne aidée.

Impact arrêt travail aidant familial

Aidant familial : quelle rémunération disponible ?

L'Allocation journalière du proche aidant (AJPA)

L’AJPA est une prestation sociale relativement récente qui accorde aux aidants familiaux une allocation journalière lorsqu’ils interrompent temporairement leur activité professionnelle pour s’occuper de leur proche en perte d’autonomie ou en situation de handicap.  

Le montant de cette allocation est de 58,59 euros brut par jour et elle est limitée à 66 jours sur l’ensemble de la carrière de l’aidant. Si elle est bienvenue, l’AJPA ne couvre de fait qu'une petite partie des revenus que l'aidant aurait perçus en continuant son activité professionnelle à temps plein.

L’AJPA n’est pas cumulable avec certaines autres allocations comme l’Allocation adulte handicapé (AAH), la Prestation de compensation du handicap (PCH) ou l’ARE (Allocation Retour à l’Emploi).  

De plus, elle est soumise à plusieurs autres critères d’éligibilité assez restrictifs :  

  • Prouver que la personne apporte une aide régulière à un proche (conjoint, membre de la famille) ;
  • Le proche aidé doit être bénéficiaire de l’APA à un certain pourcentage de perte d’autonomie ou bien en situation de handicap lourd ;
  • L’aidant doit être en interruption d’activité professionnelle.

Un aidant familial peut-il avoir un salaire ?

La reconnaissance du statut d’aidant familial

Dans les faits, l’aidant familial joue un très grand rôle dans la prise en charge des personnes en perte d’autonomie ou en situation de handicap, et ce rôle est de plus en plus reconnu sur le plan social mais aussi sur le plan politique, ce qui a forcément des effets positifs sur les textes de loi.  

Traditionnellement, s’occuper d’un parent âgé, d’un enfant handicapé, d’un époux, d’une épouse ou d’un partenaire de Pacs en perte d’autonomie a toujours été perçu comme une obligation morale.  

Or, comme on le verra, cela mène souvent rapidement à une impasse pour les aidants. Heureusement, les mentalités évoluant peu à peu, ces dernières années, des dispositions légales ont vu le jour, dans le but de soutenir financièrement les aidants familiaux. Ils peuvent donc obtenir une rémunération ou une aide, bien que la reconnaissance du statut d’aidant familial dépende de critères stricts.

Ainsi, il faut par exemple que l’aidé remplisse certaines conditions, notamment en termes de perte d’autonomie ou de handicap, évaluée par des barèmes comme la grille AGGIR pour les personnes âgées ou les critères de la PCH pour les personnes en situation de handicap. Cette reconnaissance reste imparfaite, notamment parce que la compensation financière est souvent bien inférieure à ce qu’un salarié percevrait en tant qu’aidant professionnel à travail équivalent.

Le problème de l’arrêt de l’activité professionnelle pour les aidants familiaux

Un des aspects les plus complexes de la situation des aidants familiaux est l’impact que le temps qu’ils consacrent à aider un proche peut avoir sur leur vie professionnelle et personnelle.  

En effet, beaucoup d’aidants doivent au moins réduire sinon abandonner leur activité professionnelle pour s’occuper de leur proche, ce qui bien sûr entraîne une perte de revenus proportionnelle à cette réduction d'activité. Sans oublier les répercussions sur l’avancement de leur carrière, leur progression salariale et leur avenir financier, par exemple en ce qui concerne leurs cotisations retraite.

Côté santé physique et santé mentale, certaines études montrent que les aidants familiaux sont particulièrement vulnérables à l’épuisement professionnel et au stress financier, car ils doivent souvent jongler entre proche aidé et travail. Ainsi, selon une enquête réalisée par la Fondation April, 31 % des aidants déclarent négliger leur propre santé, et près de 38 % souffrent de stress élevé, principalement en raison de la pression inhérente à cette double casquette.

Le rapport de la Haute Autorité de Santé (HAS) souligne de son côté que de nombreux aidants familiaux, en particulier ceux s'occupant de proches souffrant de maladies chroniques comme la maladie d’Alzheimer, sont sujets à des :  

  • symptômes dépressifs ;  
  • troubles du sommeil ;  
  • douleurs physiques.  

Malheureusement ces symptômes tendent à persister même après la fin du maintien à domicile pour la personne aidée.

Impact arrêt travail aidant familial

Aidant familial : quelle rémunération disponible ?

L'Allocation journalière du proche aidant (AJPA)

L’AJPA est une prestation sociale relativement récente qui accorde aux aidants familiaux une allocation journalière lorsqu’ils interrompent temporairement leur activité professionnelle pour s’occuper de leur proche en perte d’autonomie ou en situation de handicap.  

Le montant de cette allocation est de 58,59 euros brut par jour et elle est limitée à 66 jours sur l’ensemble de la carrière de l’aidant. Si elle est bienvenue, l’AJPA ne couvre de fait qu'une petite partie des revenus que l'aidant aurait perçus en continuant son activité professionnelle à temps plein.

L’AJPA n’est pas cumulable avec certaines autres allocations comme l’Allocation adulte handicapé (AAH), la Prestation de compensation du handicap (PCH) ou l’ARE (Allocation Retour à l’Emploi).  

De plus, elle est soumise à plusieurs autres critères d’éligibilité assez restrictifs :  

  • Prouver que la personne apporte une aide régulière à un proche (conjoint, membre de la famille) ;
  • Le proche aidé doit être bénéficiaire de l’APA à un certain pourcentage de perte d’autonomie ou bien en situation de handicap lourd ;
  • L’aidant doit être en interruption d’activité professionnelle.

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