14.07.2025
Étudiants et jeunes aidants : une situation encore peu reconnue
Sur les 11 millions d’aidants familiaux en France, une frange d’entre eux passe presque inaperçue. Il s’agit des jeunes aidants, collégiens, lycéens, universitaires, qui soutiennent un proche.
Qui sont les jeunes aidants familiaux ?
Selon une étude réalisée par BVA, sur 11 millions d’aidants familiaux en France, 8 % d’entre eux, voire plus, sont âgés de moins de 25 ans. Autrement dit, il s’agit de collégiens, de lycéens, d’universitaires ou de jeunes actifs, qui apportent une assistance au quotidien à un proche en perte d’autonomie, qu’elle soit liée à l’âge, à la maladie ou à un accident. Si le rôle des parents est traditionnellement de soutenir et d’accompagner leurs enfants, il arrive que les rôles s’inversent. Un phénomène tabou et pourtant non négligeable, à en croire le premier colloque français sur les jeunes aidants qui s’est tenu à Paris en 2019.
Selon l’enquête Ipsos/Novartis/JADE, cette aide est destinée dans la majorité des cas à la mère (52 % des cas), vient ensuite un frère ou une sœur (15 %)et enfin une grand-mère (14 %). Enfin, le temps alloué à cette aide est assez considérable : 1 heure pour 73 % des jeunes aidants à plus de 2 heures quotidiennement pour 36 % d’entre eux. Et encore davantage le week-end.
La nature de l’aide apportée par les jeunes aidants
Cette assistance apportée par les jeunes aidants porte sur diverses tâches :
· La gestion du domicile : ménage, courses, préparation des repas, vaisselle.
· Un soutien psychologique : il s’agit d’écouter, de rassurer et de soutenir le proche aidé.
· Des soins : la toilette, les soins médicaux, l’habillage et le déshabillage.
· Une aide dans les démarches administratives et la gestion du budget.
· La prise en charge de la fratrie : aller chercher les plus petits à l’école, assurer leurs devoirs et leur bain, leurs repas.
· Une aide aux déplacements : accompagner la personne à ses rendez-vous.
· Une aide financière : il arrive que les jeunes fassent de petits boulots pour aider financièrement le proche.
Ce soutien des jeunes à leur proche est gratifiant pour eux, mais a aussi un coût.
Qui sont les jeunes aidants familiaux ?
Selon une étude réalisée par BVA, sur 11 millions d’aidants familiaux en France, 8 % d’entre eux, voire plus, sont âgés de moins de 25 ans. Autrement dit, il s’agit de collégiens, de lycéens, d’universitaires ou de jeunes actifs, qui apportent une assistance au quotidien à un proche en perte d’autonomie, qu’elle soit liée à l’âge, à la maladie ou à un accident. Si le rôle des parents est traditionnellement de soutenir et d’accompagner leurs enfants, il arrive que les rôles s’inversent. Un phénomène tabou et pourtant non négligeable, à en croire le premier colloque français sur les jeunes aidants qui s’est tenu à Paris en 2019.
Selon l’enquête Ipsos/Novartis/JADE, cette aide est destinée dans la majorité des cas à la mère (52 % des cas), vient ensuite un frère ou une sœur (15 %)et enfin une grand-mère (14 %). Enfin, le temps alloué à cette aide est assez considérable : 1 heure pour 73 % des jeunes aidants à plus de 2 heures quotidiennement pour 36 % d’entre eux. Et encore davantage le week-end.
La nature de l’aide apportée par les jeunes aidants
Cette assistance apportée par les jeunes aidants porte sur diverses tâches :
· La gestion du domicile : ménage, courses, préparation des repas, vaisselle.
· Un soutien psychologique : il s’agit d’écouter, de rassurer et de soutenir le proche aidé.
· Des soins : la toilette, les soins médicaux, l’habillage et le déshabillage.
· Une aide dans les démarches administratives et la gestion du budget.
· La prise en charge de la fratrie : aller chercher les plus petits à l’école, assurer leurs devoirs et leur bain, leurs repas.
· Une aide aux déplacements : accompagner la personne à ses rendez-vous.
· Une aide financière : il arrive que les jeunes fassent de petits boulots pour aider financièrement le proche.
Ce soutien des jeunes à leur proche est gratifiant pour eux, mais a aussi un coût.