Soutien aux aidants : avez-vous pensé au baluchonnage ?
Avez-vous déjà entendu parler du baluchonnage ou du relayage ? Cette prestation à domicile reste encore méconnue en France, mais tend à se développer d’année en année. Avec le vieillissement constant de la population française et l’augmentation du nombre d’aidants, il est important de trouver des solutions de répit pour ces derniers.
Le baluchonnage est une excellente solution pour permettre à tous les proches aidants de bénéficier du droit au répit. Le répit est indispensable si vous souhaitez conserver une bonne santé physique et mentale. D’ailleurs, quels sont les soutiens psychologiques existant pour les aidants familiaux ? Mais avant d’en arriver là, avez-vous justement pensé au baluchonnage ? Monka est là pour tout vous expliquer.
Qu’est-ce que le baluchonnage ?
Le baluchonnage nous vient du Québec et est à l’initiative de Marie Gendron, infirmière gériatrique de Montréal. Au départ, ce concept fut créé pour remplacer temporairement à domicile les aidants de patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Il permet ainsi à l’aidé de continuer de bénéficier du maintien à domicile malgré l’absence de son aidant.
L’aidant peut ainsi s’absenter s’il en a besoin ou en ressent l’envie. Le baluchonnage aide donc l’aidant à faire une pause et à couper un peu avec le rôle qu’il exerce auprès de son proche. En France, ce concept se développe d’année en année et l’association la plus connue est Baluchon France.
Le baluchonnage pour tous les proches âgés
Le terme Baluchonnage est devenu désormais une marque déposée au Québec. C’est pourquoi le terme de baluchonnage en France est généralement remplacé par le terme de relayage. Si à son commencement à Montréal, ce type d’association était restreint aux patients Alzheimer, elle concerne aujourd’hui toutes les personnes accompagnées d’un proche aidant.
Le baluchonnage, une solution de répit
Le baluchonnage représente une solution de répit intéressante. En étant présent 24h/24 et 7j/7, le baluchonneur assure une présence en continu et remplace l’aidant de manière idéale. En effet, certaines personnes âgées nécessitent une présence jour et nuit suite à une perte d’autonomie importante.
Le proche aidant assume une lourde charge auprès de son proche aidé. Être aidant demande beaucoup d’énergie et de temps ; il est donc important de se ressourcer et de récupérer de temps à autre. Le baluchonneur peut ainsi remplacer l’aidant sur une période de 4 à 14 jours, 24h/24. Mais cela n’a pas toujours été le cas.
Le baluchonnage se heurte au Code du travail
En effet, si le concept du baluchonnage est la solution idéale de répit, il a cependant rencontré un obstacle avec les lois du travail français : il est interdit de faire travailler une personne plus de 13h d’affilée.
Une dérogation avec la loi ASV
Heureusement, en tout cas pour nos aidants, la loi ASV votée en août 2018 avait introduit dans l’article29 une dérogation prévue dans le cadre d’une phase d’expérimentation de 3 ans pour exercer le baluchonnage. Des conditions spécifiques ont alors été mises en place et viennent déroger au droit du travail pour permettre à ce concept plus qu’intéressant pour l’aidant et l’aidé d’être mis en œuvre.
La fin du baluchonnage en décembre 2023 ?
La phase d’expérimentation du baluchonnage prévue grâce à l’article 53 de la loi « Essoc » et ce, dans le cadre de la loi ASV, prenait effectivement fin en décembre 2023. Heureusement, aucun retour ni aucun bilan n’ayant été réalisé en fin de phase test, les équipes de l’ADMR ont lancé un appel auprès des parlementaires et ont obtenu gain de cause : la phase d’expérimentation du baluchonnage prendra finalement fin le 31 décembre 2024.
À qui s’adresse le baluchonnage ?
Le baluchonnage est une solution destinée aux proches aidants qui ont besoin de répit ou simplement de jours pour une autre raison (personnelle, professionnelle). En étant aidant, il est très compliqué de s’absenter alors que son proche aidé vit encore à domicile et a besoin d’aide au quotidien.
Quelles différences entre baluchonnage et relayage ?
Il n’y a aucune différence entre le baluchonnage et le relayage. Ce sont deux termes synonymes. Le terme « relayage » est plus utilisé en France alors que le terme de « baluchonnage » est utilisé au Québec. On parle pourtant de « baluchonneur » lorsque l’on évoque le professionnel qualifié qui viendra prendre le relai de l’aidant familial.
Qu’est-ce que le baluchonnage ?
Le baluchonnage nous vient du Québec et est à l’initiative de Marie Gendron, infirmière gériatrique de Montréal. Au départ, ce concept fut créé pour remplacer temporairement à domicile les aidants de patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Il permet ainsi à l’aidé de continuer de bénéficier du maintien à domicile malgré l’absence de son aidant.
L’aidant peut ainsi s’absenter s’il en a besoin ou en ressent l’envie. Le baluchonnage aide donc l’aidant à faire une pause et à couper un peu avec le rôle qu’il exerce auprès de son proche. En France, ce concept se développe d’année en année et l’association la plus connue est Baluchon France.
Le baluchonnage pour tous les proches âgés
Le terme Baluchonnage est devenu désormais une marque déposée au Québec. C’est pourquoi le terme de baluchonnage en France est généralement remplacé par le terme de relayage. Si à son commencement à Montréal, ce type d’association était restreint aux patients Alzheimer, elle concerne aujourd’hui toutes les personnes accompagnées d’un proche aidant.
Le baluchonnage, une solution de répit
Le baluchonnage représente une solution de répit intéressante. En étant présent 24h/24 et 7j/7, le baluchonneur assure une présence en continu et remplace l’aidant de manière idéale. En effet, certaines personnes âgées nécessitent une présence jour et nuit suite à une perte d’autonomie importante.
Le proche aidant assume une lourde charge auprès de son proche aidé. Être aidant demande beaucoup d’énergie et de temps ; il est donc important de se ressourcer et de récupérer de temps à autre. Le baluchonneur peut ainsi remplacer l’aidant sur une période de 4 à 14 jours, 24h/24. Mais cela n’a pas toujours été le cas.
Le baluchonnage se heurte au Code du travail
En effet, si le concept du baluchonnage est la solution idéale de répit, il a cependant rencontré un obstacle avec les lois du travail français : il est interdit de faire travailler une personne plus de 13h d’affilée.
Une dérogation avec la loi ASV
Heureusement, en tout cas pour nos aidants, la loi ASV votée en août 2018 avait introduit dans l’article29 une dérogation prévue dans le cadre d’une phase d’expérimentation de 3 ans pour exercer le baluchonnage. Des conditions spécifiques ont alors été mises en place et viennent déroger au droit du travail pour permettre à ce concept plus qu’intéressant pour l’aidant et l’aidé d’être mis en œuvre.
La fin du baluchonnage en décembre 2023 ?
La phase d’expérimentation du baluchonnage prévue grâce à l’article 53 de la loi « Essoc » et ce, dans le cadre de la loi ASV, prenait effectivement fin en décembre 2023. Heureusement, aucun retour ni aucun bilan n’ayant été réalisé en fin de phase test, les équipes de l’ADMR ont lancé un appel auprès des parlementaires et ont obtenu gain de cause : la phase d’expérimentation du baluchonnage prendra finalement fin le 31 décembre 2024.
À qui s’adresse le baluchonnage ?
Le baluchonnage est une solution destinée aux proches aidants qui ont besoin de répit ou simplement de jours pour une autre raison (personnelle, professionnelle). En étant aidant, il est très compliqué de s’absenter alors que son proche aidé vit encore à domicile et a besoin d’aide au quotidien.
Quelles différences entre baluchonnage et relayage ?
Il n’y a aucune différence entre le baluchonnage et le relayage. Ce sont deux termes synonymes. Le terme « relayage » est plus utilisé en France alors que le terme de « baluchonnage » est utilisé au Québec. On parle pourtant de « baluchonneur » lorsque l’on évoque le professionnel qualifié qui viendra prendre le relai de l’aidant familial.